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Histoire de la ville

Historique

La commune de la Plaine-sur-Mer se trouve à l'extrême Ouest du Pays de Retz. Elle est située sur la pointe avancée d'une presqu'île (actuelle Pointe Saint Gildas), les navigateurs phéniciens lui donnent le nom de "Rass" signifiant "Cap ou Chef", elle devient RAIS, puis Pays de Retz.

Vers 1665, les cartes marines établies à l'initiative de Colbert lui donnent le nom de Pointe de Chevesché.

Les habitants de la paroisse de Notre Dame de la Plaine subirent les invasions normandes au VIème siècle, l'ancien prieuré du lieu-dit "La Croix de St Etienne" fut détruit à cette époque.

Les ruines du Moulin de Tillac, le moulin de la Guerche, le château de la Noë, rappellent l'appartenance des terres aux puissantes familles des Ducs de Retz.

Des recherches archéologiques ont permis de découvrir des vestiges d'une église paléochrétienne à la Croix Saint Etienne et de fours à sel à la Govogne. Ils sont exposés au Musée du Pays de Retz à Bourgneuf en Retz. 

Jusqu'en 1908, La Plaine et Préfailles formaient une seule et même commune.

L'église

L'église Notre Dame de la Plaine, édifiée aux environs de l'an 1000, constitue le premier centre religieux formé par les moines de Geneston dépendant de l'abbaye de Ste Marie de Pornic.

Le clocher de l'édifice (tour carrée avec flèche) servait "d'amer" pour la navigation avant de subir de nombreuses dégradations au cours des siècles.

L'ouragan du 28 mars 1836 démolit complètement le clocher et fragilisa les structures du reste de l'église.

La reconstruction de l'édifice est financée par l'Etat en 1845, la commune étant trop pauvre pour assumer cette dépense.

Un bénitier de marbre noir, datant de 1611, se trouve à l'intérieur de l'église.

Les grandes dates

La bataille des Cardinaux

En 1759 la bataille des Cardinaux oppose la flotte de Louis XV aux anglais au large du littoral plainais. L'épave du Juste témoigne de cette épopée.

 

La Révolution

Lors du grand choc révolutionnaire de 1789, les plainais sont spontanément acquis aux nouvelles idées républicaines, ramenées par CABARAN, FOURNEAU, JOUBERT, enfants du pays et capitaines de vaisseaux corsaires. Ils seront aux côtés de la garde républicaine pour défendre Pornic contre l'armée de CHARETTE en 1793.

 

La Guerre 39-45 

La commune a connu l'occupation allemande lors de la seconde guerre mondiale. Située au cœur de la poche de Saint Nazaire, à proximité immédiate des batteries anti-aériennes de la Pointe St Gildas et de la base sous-marine de St Nazaire, elle sera libérée tardivement.

L'essor de la commune

Les bains de mer

Le tourisme a connu son essor grâce à l'amélioration des transports. 

Le "Petit train de Pornic à Paimboeuf "desservait le littoral du Pays de Retz. Inaugurée le 20 août 1906, la ligne sera désaféctée en juin 1938 pour être remplacée par l'autocar.

Le littoral de la "Loire Inférieure" est particulièrement prisé, Pornic et Préfailles sont déjà connues pour leurs sources d'eau ferrugineuse et leur côte rocheuse. La Plaine-sur-Mer bénéficie de ce nouvel engouement.

La longue plage du Cormier accueille les premiers baigneurs. 

 

La pêche

Le port du Cormier abritait quelques embarcations qui échouaient à marée basse.

Les sites de pêche à pied : Le Cormier, La Govogne, Port Giraud, La Tara et la Prée étaient déjà réputés pour les coquillages (moules, bigorneaux, berniques...) et la pêche à la crevette.

Des "pêcheries" furent installées : cabanons sur pilotis avec treuil permettant de manœuvrer des carrelets de grandes dimensions.

La pêche professionnelle s'est progressivement développée avec la création d'une zone conchylicole et la construction du port de pêche et de plaisance de La Gravette.